Les microbes de l’art
Le résumé d’un livre m’a inspiré cette page.
« Nous savons aujourd’hui que les microbes ne doivent plus seulement être associés aux maladies ou à la décomposition. Au contraire, ils jouent un rôle en tous points essentiel : tous les organismes vivants, végétaux ou animaux, dépendent intimement de microbes qui contribuent à leur nutrition, leur développement, leur immunité ou même leur comportement. Toujours pris dans un réseau d’interactions microbiennes, ces organismes ne sont donc… jamais seuls. »
J’ai eu beaucoup d’expériences avec les œuvres mais presque aucune avec ce qu’on appelle les « milieux de l’art ». Galeristes, collectionneurs, éditrices, critiques, journalistes, commissaires d’expositions, instituts, fondations, écoles d'art, prix, résidences, « experts », etc. Toutes celles et ceux qui contribuent à la nutrition des œuvres, à leur développement, leur immunité ou même leur comportement. Il serait utile que j’en apprenne plus.
Annexes
DE « BAMBOULA & CIE » AU DIPLÔME HIP-HOP : UN SÉNATEUR RATTRAPÉ PAR SA CHANSON RACISTE
Rencontre avec le réalisateur Fabrizio Terranova et la philosophe Isabelle Stengers
Vous sentez-vous cultivés ? conférence gesticulée. (Anthony Pouliquen et Franck Lepage)
Franck Lepage - L'art contemporain (Un peu (beaucoup) schématique sur les commentaires des œuvres, mais je suis avec le combat. | Ce n’est pas la première fois que j’entend quelqu’un avoir ces discours et, lorsqu’il s’agit de Marcel Duchamp, en faire l’exception : « Lui c’était un vrai artiste ». Je crois que c’est un problème. Parce que si on admet que Duchamp est un bon, il faut admettre qu’il peut y avoir d'autres « bons » qui font partie de ce type d’art, de cette famille. Un artiste génial isolé, seul à exceller dans un métier, ça n’existe pas. Il y en a toujours d’autres. Ce qui est vrai, c’est que la merde qui jaillis de cette famille, prend énormement de place, est arrogante, se croit supérieure, se croit « vraiment d’aujourd’hui, contemporaine », et fait passer toute les autres formes d’expression pour « traditionnelles » (donc arriérées) à côté. Quelqu’un comme Ibrahim Ferrer ou J. K. Rowling exerceraient des formes d’art « traditionnelles », « comme avant » contrairement à « l’art contemporain ». Profondément égocentrique, ils sont incapables de voir qu’une forme d’œuvre comme le roman, peut être réinventée constamment et devenir tout à fait contemporaine. Dans le bon sens du terme, Harry Potter par exemple, est un chef-d’œuvre d’art contemporain, parfaitement dans son époque. | Il faudrait lier ça à ce que dit Bruno Latour sur les « modernes » et cette arrogance à se séparer des autres, les « non-modernes », les « arriérés barbares qui ne sont pas arrivés à la modernité ». | Tout ce que Lepage dit sur le capitalisme, la relation à l’argent est passionnant, je dois lire les livres qu’il cite (01, 02) 07/04/24)