FRESQUE-DE-
TRIPOLI :

Je suis apparemment lié à la Méditerranée. J’ai grandi à Nice et pris mes premières photographies sous les lumières du Cap Corse à l’âge de huit ans. Vingt-et-un ans plus tard, n’ayant jamais vécu à l’étranger, je suis parti pour Tripoli, au Liban, ne sachant presque rien sur cette ville.

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Photographiée entre 2021 et 2022, la Fresque de Tripoli présente une grande diversité d’images, allant des contextes géographiques de la ville, à des scènes de la vie quotidienne, ainsi que des portraits.

La direction documentaire de la Fresque est indissociable de l’expérience personnelle. Il est donc probable que dans ces images, c’est moi que vous regarderez autant que les habitantes et habitants de Tripoli. Moi en train de découvrir naïvement, de faire des erreurs, d’hésiter, de me corriger et d’approfondir avec celles et ceux que je rencontre.

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Il existe différentes versions de la Fresque : une exposition, un livre, et une série de vidéos. Chacune vient donner aux autres plus de nuances. Chaque version est aussi une expérience différente. Une exposition est temporaire, on s’y déplace physiquement, entouré par les images. Un livre, on peut l’ouvrir et le fermer à notre envie, se déplacer avec, le regarder dans des endroits variés : assis sur le canapé, sur un banc en ville ou à la campagne. Ce lieu peut influencer votre manière de voir les images. Les vidéos viennent accompagner les photographies. Le mouvement, la parole et les sons apparaissent.